mardi 30 août 2011

Tanuki, Enutrof aventurier. Chapitre I.


Cette série RP relate les aventures de Tanuki (Mon personnage principal IG), du métier de Mineur à celui d'explorateur de contrées inaccessibles. Plusieurs chapitres seront publiés dans la semaine, je suis ouvert à tous les avis, toutes les critiques, positives ou négatives. Et j'espère que ces histoires vous plairont :-)


Chapitre I-Démineur de gloire.


Je crois que tout a commencé il y a environ 60 ans. J’étais alors dans ma soixantième année, encore beau jeune et dynamique. Je rêvais de gloire, de trésors et d’aventures à travers le Monde des Douze. Je me voyais déjà félicité par le Dieu-Dragon lui-même. Manque de bol, mon avenir était déjà tout tracé. Comme mes ancêtres depuis des dizaines de générations, j’étais programmé pour être un Mineur au sein de cette fichue compagnie des Nod’Koko’Munist’s de Brâkmar.

  Ils nous exploitaient, portaient certains d’entre nous aux nues pour motiver les autres. Mais dans ma famille, personne n’avait eu l’honneur d’être nommé « Staca Noviste de l’année ». Donc on minait comme des forcenés sans perspective d’avenir, et personne chez moi n’avait trouvé quelque chose à redire à ce système en plus de 200 ans. Donc tout a commencé ce jour-là.


Ca faisait alors deux ans que je travaillais pour les NKM. (Oui, jouons-la familière, vu ce que j’en ai fait…), et j’étais depuis quelques semaines seul dans les Landes de Sidimote, au plus profond de leurs mines. Des endroits sales, froids, où le minerai humide ne se retire pas aisément des murs. Où l’on ressort entièrement noir d’une journée de travail. Tout ça pour à peine 4000 kamas par mois, de quoi me sustenter et continuer à payer ma petite maison dans le très sale quartier des Bouchers de Brâkmar. Je n’avais aucun loisir. Se lever, manger, travailler, dormir. En boucle jusqu’à ce que mon cœur daigne bien vouloir céder. Une vie palpitante… 

Toujours est-il qu’en ce jour de Novamaire, je minais avec les bras engourdis, quand un tumulte inhabituel se fit entendre au plus profond du souterrain. Curieux mais pas peureux, et assurément stupide, je me calai dans le petit chariot en bois et descendis vers l’abîme mugissant. La vitesse de mon embarcation sur les rails demandait un certain cran pour ne pas hurler. Mais j’arrivais à destination. Une fois dans la salle des meuglements, je n’étais pas rassuré…Une atmosphère électrique régnait dans la pièce. Je me sentais épié, et les coins sombres de la vaste salle n’étaient pas tous visibles. Soudain, par un instinct de survie incroyable, je fis un pas brusque en arrière, et n’eut le temps que de voir une ombre bleue et blanche traverser l’endroit où je me tenais quelques dixièmes de seconde avant… Oui, j’étais parti pour me faire dépecer, et je savais même par quoi.

Une ombre bleue et blanche, ça peut être tout, ça peut être rien, ça peut être le résultat d’une cuite à la bière de Bwork. Mais dans les Landes de Sidimote, c’est sans doute le Nelween. Un Croc Gland revenu des morts, l’animal de l’Eniripsa déjanté Brumen Tinctorias.  Une bête immense, solide, agressive, maudite. Et, elle en avait après moi. Ma vie était tellement chiante que j’en étais ravi. Mais d’un sens, mourir sans combattre eut été idiot. Donc, place au combat. 

J’invoquai une Chance et provoquai une Accélération pour me permettre d’être aussi vif et puissant que mon adversaire. Puis, je me mis à lancer des pièces à tout va pour trouver mon adversaire. Le coin inférieur gauche poussa un gémissement suite à un lancer puissant. La bête se terrait là. Elle pensait que je n’avais pas remarqué sa présence… Quelle idiote ! Je lançai en un éclair une prodigieuse Pelle massacrante, qui jaillit du néant pour pulvériser Nelween. Mais quelle ne fut pas ma stupeur quand je vis que l’animal remuait encore ! J’avais pourtant lancé une attaque relativement puissante, sous l’effet de la Chance. Il fallait battre en retraite. Une Maladresse bien placée barra son chemin et je pus mettre à profit la vitesse que me procurait l’Accélération. Je dévalai les mines à une allure incroyable, et une fois sorti, je reconnus avec soulagement le Zaap de Sidimote. Mais des grondements furieux résonnaient derrière moi, aussi compris-je qu’il ne fallait pas trainer trop longtemps. Avec les quelques kamas de ma poche, je me ruinai pour un voyage en Zaap. Mais je n’allais pas revenir à Brâkmar pour retourner me faire dépecer dès le lendemain, non… J’avais besoin de vacances ! Otomaï, me voilà !

En espérant que ce bref chapitre d’introduction vous ait plu ! Le prochain chapitre, « Oto by night », arrive sous peu. On va parler de monstres farfelus, de terribles secrets, et votre Enutrof préféré y trouvera peut-être même un nouveau job !





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