samedi 10 septembre 2011

Tanuki, Enutrof aventurier. Chapitre II

Heya à tous, voilà le chapitre II des aventures de mon paypay, qui après une lutte acharnée contre le Nelween à Sidimote, se retrouve sur l'île d'Otomaï. Ce chapitre arrive un peu tard, mais mon entrée en Terminale ne m'a accordé que très peu de répit. Donc j'espère qu'il vous plaira :)


Chapitre II-Oto by night


Si on veut être optimiste, deux opportunités s'offrent à nous. La première est d'occulter les éléments négatifs de notre vie, tout en essayant d'imaginer les conséquences agréables qu'ils nous apportent. La seconde est de fumer des fleurs de Kaliptus. Et sur Otomaï, point de Kaliptus, donc j'ai du relativiser. Certes, mon quotidien dont j'étais prisonnier avait été ébranlé, mais j'avais perdu mon travail et failli être dévoré par un croc gland mutant. Et je ne retrouverai pas de travail à mon âge... Mais j'étais dans un cadre idyllique, Otomaï c'est l'exotisme à l'état pur : Les palmiers bougent, les crabes multicolores croustillent sous la dent, et les Corailleurs jaillissent de l'eau en gémissant, et étendent le corps de corail en continuant à meugler comme des Kanigrous en rut.

Je suis resté béat devant ce spectacle incroyable qu'est la parade amoureuse des Corailleurs. Appuyé contre le zaap, je regardais ces immensités se donner en spectacle avec une certaine stupéfaction. Puis, quand je vis le Corailleurs n°2 se prendre un rateau magistral par celle qu'il convoitait, c'est désabusé que j'entrepris un petit tour de l'île. Je me mis en route vers les hautes Plaines Herbeuses. Elles portent d'ailleurs très bien leur nom: Je suis certes petit, mais les hautes herbes dépassent le mètre cinquante par endroits, et les bruits d'animaux que l'on entend autour n'est pas très rassurant.

Donc, je marchais à travers ce labyrinthe vert, quand sur ma gauche, un rugissement effrayant retentit, un "MwaouarfRaouarfGRRRR !!", et je savais ce que c'était, et ça ne me rassurait pas, mais alors pas du tout. Je n'eus le temps que de me jeter au sol, et vis passer au dessus de moi un éclair jaune et violet. Un prédateur sournois, puissant, racé, féroce. Une galère quoi. Le Mufafah, un mélange entre une plante carnivore et un animal carnivore, donc un montre carnivore avec une face incroyablement terrifiante. C'est là que je fus content de sortir mon Accélération, ce sort merveilleux qui vous donne une vitesse terrible, et me mis à courir aussi vite que mes petites jambes le purent. Voyant une cloture en bois, je décidai de continuer tout droit, puis de l'escalader. Après moult difficultés (Vi, l'arthrose ça fatigue...) pour grimper en haut de cette clotûre, je pus enfin me jeter de l'autre côté. Le Mufafah avait les moyens de sauter par dessus, vu la vitesse à laquelle il avait effectué le bond qui avait failli m'arracher la tête, mais bizarrement, il ne le fit pas. 
Et moi, je me retrouvais dans un endroit humide, sombre, plein de craquements glauques et d'arbres qui remuaient. Un peu comme ça:


La chair de DragoDinde, je vous l'avoue, j'étais terrifié, mais je n'avais plus cette horreur de Mufafah à mes trousses. Donc je me mis en chemin, pour chercher une trace de civilisation quelconque. Les arbres qui remuaient autour de moi avaient l'air de me suivre, bizarrement... Je continuai tout droit, en pressant la cadence. Un craquement sonore retentit alors. Je me retournai lentement, la sueur perlait sur mon front. Et là, un arbre à la forme grotesque, immense, et affublé de jambes de bois, d'énormes poings de bois, et de deux gros yeux rouges menaçants. Et manque de bol, j'étais entouré de végétation dense qui n'allait pas me laisser passer facilement, je devais le débiter en planches avant qu'il ne m'écrase avec ses membres surdimensionnés.

 Donc je commençai par balancer quelques éclairs typiques des Pelles du Jugement, avant de m'éloigner en lançant des pièces avec rage. Mais l'animal était coriace, et il courait vite, très vite. Il était temps d'engager le combat rapproché. Je lançai ma maîtrise des Marteaux, et dégaina mon Ougarteau. Selon mon père, cette arme très ancienne pouvait libérer une puissance incommensurable. Donc je fonçai tel un Iop sur l'arbre belliqueux, en hurlant.
Je serais incapable de décrire le combat. Des coups de marteaux d'une violence inouïe pour faire plier cette vieille branche, et des coups de poings qui me meurtrissaient en réplique. Jusqu'au craquement final où j'entendis la bête meugler une dernière fois, puis s'effondrer. J'avais trop donné lors de ce combat. Je sombrai également.

Des images étranges défilaient à mon réveil, et j'avais du mal à distinguer les couleurs. Je vis une sorte de trublion bizarre danser autour de moi entouré de bestioles saugrenues.

-Pépé ? Pépé, tu t'en sors, ou on te rendors ?
-Gném ? Hugnurjig ? (Oui, état second oblige, je ne me rendais pas compte de mes borborygmes.)
-Ok, allez debout le vioc ! Je t'ai sauvé, à toi de m'aider, c'est comme ça que ça marche !

Son insolence me sortit de ma torpeur. Je me mis assis sur le lit, et regardai autour de moi. J'étais dans une cabane, en très haute altitude, et je surplombais la jungle sombre. En face de moi se tenait Otomaï, mais au lieu du génial génie que j'attendais, je voyais un inventeur foufou avec un look de Peunke. Soit.

-Bon, j'ai vu la tôle que t'as mis à Max. Oui, c'était un symbole dans la jungle, le seul arbre capable de déraciner l'arbre Hakam... Enfin c'est une image, bien entendu. Parce que tu sais, l'arbre Hakam, c'est un dragon venu ici qui l'a crée, je crois que c'est Terrakourial, et sa seul présence faisait fleurir tout l'île. Il pondit d'ailleurs les Dofus Ocres, qui sont parmi les plus rares. Mais j'en ai un dont je me sers peu, et je souhaite le remettre à qui me rendra un immense service. Je suis sur qu'un Dofus Ocre te ferait plaisir.

-Hein ? Euh bah ouais, forcément. Et j'imagine que ton service, c'est pas aller t'acheter une glace à la menthe ?
-Bof, presque. Tu explores le monde, tu captures 2-3 bestioles pour moi, et le tour est joué.
-Ca a l'air sympa, en plus j'allais justement partir pour "le monde". Ca marche, jeune homme, t'as pas une liste ou un machin comme ça à me donner pour que je sache où commencer ?

...

-Ha oui exact ! Désolé, je marchais au ralenti. Les fleurs de Kaliptus d'hier m'ont drôlement secoué.
-Hein ? Y'a de la fleur de Kaliptus sur Otomaï ?
-Bah oui, j'suis producteur, mais évite de le répéter. Tiens, voilà ta liste.
-Merci bien, j'te prends une petite fleur, ça me détendra.
-Ca marche pépé, à très vite j'espère.

Et avant de me lancer à corps perdu dans la quête la plus follement désespérée possible, je me fumai donc une petite composition personnelle à base de fleur de Kaliptus. Heureusement, à l'heure actuelle, je ne savais pas encore que j'allais très vite devoir retourner aux environs de Brâkmar. La nouvelle risquerait de me tuer.


Voilà, le chapitre II s'achève en fumée et en énigmes, j'espère qu'il vous aura plu, et je vous dis à très vite pour une nouvelle aventure assez... macabre :)
Salut à tous ! 
Ha, j'allais oublier le spoil du prochain chapitre:



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